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Cet article a été co-écrit avec Karim du blog vivre sans l’école

Journée de la non violence éducative

Flyer de la 30ème journée de la non-violence éducative.
Image du Réseau Parentalité Créative®

 

La journée de la non-violence éducative a été créée en France, le 30 Avril 2004, par Catherine Dumonteil-Kremer. Elle constitue un enjeu majeur de notre société si nous voulons tendre vers des relations plus saines, authentiques, respectueuses et épanouies. La violence éducative ordinaire est un fléau qui nous affecte tous et qui génère tous types de violences. Elle est l’une des racines de la violence dans la société. Mais que sont exactement les violences éducatives ordinaires ? Quelles sont leurs conséquences et pourquoi s’en soucier ? Quelles solutions ou alternatives pouvons-nous mettre en place ? Dans cet article, nous vous présenterons un bref historique et des exemples de VEO. Nous expliquerons ce qui peut nous y conduire et comment celles-ci sont banalisées par la société et les individus. Nous vous transmettrons également une liste de ressources (une hotline sos parentalité, des livres et des sites utiles).

 

1 – Que sont les violences éducatives ordinaires (VEO) ?

Le terme “VEO” (violences éducatives ordinaires) se réfère aux travaux de Alice Miller et Olivier Maurel. Il désigne toutes les violences qui sont socialement acceptées car perçues comme ayant un but éducatif. Ce sont toutes les violences utilisées quotidiennement pour éduquer les enfants, que ce soit au sein de la famille, qu’en milieu scolaire et institutionnel. Elles sont tolérées et même banalisées au sein de notre société. Ces violences sont donc commises envers les enfants ou adolescents, par leurs parents, leur entourage, leurs enseignants, etc. Cela peut aller des violences dites “douces” jusqu’aux maltraitances. Nous vous avons préparé un petit tableau classant les différents types de violences et listant quelques exemples. Le voici :

 

Violences Physiques Violences Psychologiques Violences Culturelles Maltraitances
  • Donner une tape sur la main
  • Donner une fessée ou gifle
  • Secouer
  • Mordre
  • Pincer
  • Empêcher de manger ou boire
  • Empêcher d’aller aux toilettes
  • Faire des soins sans prévenir l’enfant ou le forcer
  • Forcer l’enfant à finir son assiette
  • ETC.
  • Hausser le ton
  • Crier
  • Réprimander
  • Isoler l’enfant
  • Le mettre au coin
  • Effrayer ou faire peur à l’enfant
  • Menacer
  • Faire du chantage
  • Rester indifférent à l’enfant (lorsqu’il pleure et est en détresse, par exemple)
  • Se moquer
  • Insulter
  • Rabaisser
  • Punir
  • Être laxiste avec l’enfant
  • Comparer les enfants entre eux
  • Mentir
  • Ne pas l’écouter
  • Confisquer le doudou, la tétine, …
  • Lui donner des surnoms blessants
  • Jeter ses jouets sans son accord, ou menacer de le faire
  • ETC.
  • Imposer notre vision Femme / Homme
  • Imposer notre religion ou notre athéisme
  • Imposer nos coutumes
  • Imposer nos valeurs
  • ETC.
  • Douche froide
  • Négligence
  • L’isolement répété ou long
  • Donner des coups de pied ou coups de poing
  • Donner des coups avec un objet ou des coups répétitifs
  • Privation de soins, de nourriture, d’affection
  • Humiliations
  • Insultes
  • Donner des surnoms humiliants / insultants
  • Atteinte sexuelle
  • Attouchements sexuels
  • Viol
  • Excision

Ce tableau a été réalisé en s’inspirant de l’article listing des violences sur le site enfances épanouies.

Sur le site ils laissent une note importante, que nous partageons ici : “Les parents maltraitants ne sont pas que violents, ils se montrent aussi “aimants” et pensent souvent éduquer leur enfant. Les enfants maltraités « aiment » leurs parents et peuvent chercher à les protéger. Cela ne rend légitime aucune maltraitance et ne doit jamais vous empêcher de signaler les faits au 119 et/ou à la gendarmerie/police”.

Une idée pour vous guider vers l’éradication des violences éducatives ordinaires est de ne pas faire à un enfant ce qu’on ne ferait pas à un adulte…

“Aujourd’hui, nous voudrions seulement souligner de façon encore plus explicite le fait que la violence éducative ne se limite pas aux violences physiques. Notre relation avec les enfants est souvent telle que nous trouvons normal de les traiter, verbalement et psychologiquement, comme nous ne traiterions pas les adultes et les personnes âgées et, plus précisément encore, comme nous supporterions très mal d’être traités nous-mêmes, surtout par quelqu’un de proche et qui dit nous aimer.” Olivier Maurel – Éditorial de l’OVEO.

 

2 – Pourquoi créer une journée de la non violence éducative ?

La journée de la non-violence éducative a été créée en France, en 2004, par Catherine Dumonteil-Kremer. Elle s’inspire d’un événement similaire né aux États Unis qui vise à attirer l’attention sur les violences et corrections physiques exercées sur les enfants. Le but est de promouvoir une autre façon d’élever les enfants, sans violences physiques et psychologiques.
En effet, comment construire une relation de confiance basée sur la violence, la peur, la manipulation et le chantage…? Comment justifier le fait de frapper un enfant “pour son bien” ? D’un point de vue humaniste, on ne frappe pas un être humain (ainsi que tout être vivant) et l’enfant est un être humain à part entière ! Il n’y a pas de “petite fessée”. Les marques psychologiques que cette fessée peut laisser sont invisibles à nos yeux, mais bien présentes dans le coeur de celui qui la reçoit.

 

2.1 – Quelles sont les conséquences des violences éducatives ?

Les études et découvertes en neurosciences corroborent que les effets de ces violences sur le cerveau et le développement de l’enfant sont néfastes. Toutefois, nous ne pouvons connaître entièrement toutes les conséquences des violences éducatives ordinaires sur nos vies. Cependant, nous vous partageons une liste non-exhaustive de ces conséquences :
– Le cerveau des enfants n’étant pas mature, il est beaucoup plus sensible au stress que le nôtre. Or, lorsque l’enfant subi des VEO, du cortisol et de l’adrénaline sont sécrétés. Le cortisol peut être toxique pour l’enfant, lorsqu’il atteint des niveaux élevés.
– Quand on humilie physiquement ou psychologiquement un enfant, on empêche son cerveau de maturer.
– En humiliant un enfant, on lui apprend qu’on peut frapper quelqu’un de plus faible que lui. Plus tard, il deviendra bourreau ou victime de ses camarades, de son conjoint ou conjointe. Pire encore, l’enfant apprend que l’on peut frapper quelqu’un parce qu’on l’aime, parce que “c’est pour son bien”.
– À l’âge adulte, les enfants ayant subi des violences éducatives, même des violences que les parents peuvent voir comme minimes – et selon moi c’est ce point là qui est important – auront plus de cancers, de dépression, d’infarctus…
– Les VEO sont la racine même des violences présentes dans la société. L’enfant accumulera en lui toutes les violences subies et les déversera sur ses frères et soeurs, amis, et plus tard sur ses propres enfants. La loyauté et l’amour qu’il ressent pour ses parents ne lui permettant pas de voir ces violences comme elles le sont réellement, cela créera une dissociation chez lui. Il trouvera une justification pour toutes les violences subies et c’est ainsi que la violence, banalisée, devient la norme.
– La voix qui réprimande, critique, se moque ou crie sur votre enfant deviendra sa voix intérieure. Cette petite voix jugeante, qui est toujours là, qui empoisonne nos pensées, qui devient notre pire ennemi. Vous l’entendez ? “Oh t’as encore raté ça ! Tu es nul.le !” Oui, celle-là. Et si on changeait cette voix pour nous et pour nos enfants ? Si nous la transformions en une voix bienveillante, accueillante, encourageante et aimante ?
– Pour terminer, nous vous laissons cette citation de Catherine Gueguen : “ Mais nous avons désormais les preuves objectives des effets négatifs de ces pratiques sur le fonctionnement et le développement du cerveau. Et ce retentissement cérébral perdure à l’âge adulte et perturbe la personne dans sa façon de vivre, sa relation aux autres, sa capacité à s’épanouir et à mener une vie en rapport avec ce qu’elle souhaiterait” .

Pour aller plus loin, nous vous proposons de consulter cette page de l’OVEO https://www.oveo.org/etudes-scientifiques-sur-les-effets-de-la-violence-educative-ordinaire/ qui regroupe des articles et plusieurs études scientifiques au sujet des effets des violences éducatives sur les enfants.

enfant triste

Image de Lisa Runnels de Pixabay

 

2.2 – Historique des violences éducatives ordinaires

La violence éducative est apparue avec la sédentarisation et l’agriculture. Les chasseurs-cueilleurs n’étaient pas violents avec leurs enfants, les enfants avaient beaucoup de liberté ( Peter Gray : libre d’apprendre). Les naissances étaient espacées, les familles n’étaient pas nombreuses. Avec l’agriculture, il a fallu de la main d’oeuvre, imposer des contraintes aux enfants, des labeurs, d’où l’apparition des VEO…

La violence n’est pas innée chez l’homme mais bien acquise par imitation.

Alice Miller est la première à mettre en lumière les violences éducatives. Elle a montré qu’il y a un déni sur l’éducation qu’on a reçu, c’est la pédagogie noire . En effet, on entend souvent “j’ai eu une enfance heureuse”, “j’ai tourné la page”, mais on peut se poser la question suivante : qu’est ce que ça veut dire “une enfance heureuse” ?

Les VEO sont interdites en Suède depuis 1979. Il est impensable pour des parents Suédois d’avoir recours à la fessée ou tout autre VEO avec, comme conséquences, une baisse de la délinquance, des suicides, de cancers, etc… Ce pays a été le premier pays à abolir les violences éducatives ordinaires.
En France, Olivier Maurel (“la fessée”, “Oui, la nature humaine est bonne” et l’observatoire des veo) continue le travail commencé par Alice Miller.
Encore en France, Catherine Dumonteil-Kremer a créé, inspirée par la journée “No spanking Day” aux États-Unis, la Journée de la non-violence éducative, en 2004.

En France, les VEO sont interdites depuis le 10 juillet 2019. La France devient le 56ème pays abolitionniste. Reste maintenant à sensibiliser les parents à ces nouvelles pratiques.
Les parents sont souvent démunis devant les crises de leurs enfants et la mémoire traumatique peut être réactivée. Thomas Gordon nous dit que la majorité des parents ne veulent pas frapper, punir leurs enfants mais ne savent pas faire autrement. Il propose une “méthode” basée sur l’écoute.

 

2.3 – L’intérêt de cette journée

La mise en place de cette journée présente plusieurs bénéfices, dont les suivants :

  • Sensibiliser parents et pouvoirs publics aux effets négatifs des violences éducatives ordinaires.
  • Faire évoluer les mentalités progressivement et faire émerger des lois qui protégeront les enfants.
  • Promouvoir la rencontre de parents avec d’autres personnes qui se posent des questions et la création de liens (voire de soutien) entre eux.
  • Dans les pays où une loi abolitionniste a été votée, on observe une jeunesse plus épanouie et une baisse de la violence familiale. Ceci permet également de confirmer à l’opinion publique les bienfaits d’élever ses enfants avec respect et bienveillance.

L’objectif de cette journée étant de sensibiliser aux effets néfastes des violences éducatives et la création d’une loi les interdisant, il est particulièrement pertinent d’observer les conséquences positives dans les pays qui ont déjà adopté de telles lois. Pour en lire plus sur l’impact positif de l’abolition des veo, cliquez ici.

Il est essentiel de continuer à sensibiliser les gens, même et je dirais surtout, après l’adoption d’une loi anti veo, parce que :
– Les parents ont besoin de tout le soutien et ressources possibles pour pouvoir apprendre à faire autrement.
– Ils ne connaissent que ce schéma de fonctionnement et ils agissent en mode automatique. Parce que leur mémoire traumatique et toutes les blessures vécues sont réveillées par leurs enfants.
– Il ne suffit pas de faire passer des lois, il faut accompagner les parents, les professionnels de la petite enfance, les enseignants, etc., pour découvrir ensemble comment faire autrement. Et c’est là aussi que cette journée de sensibilisation annuelle prend tout son sens.

 

3 – Les difficultés pouvant mener aux VEO

Pourquoi avoir envie de taper son enfant, lui faire mal alors que c’est la personne qu’on aime le plus au monde ? Les souffrances d’enfance peuvent être reproduites sur nos enfants si on ne fait pas de travail sur soi. Le fait d’être parent nous remet dans des situations où l’on était enfant : ⚠ Notre mémoire traumatique est réactivée. Nos propres blessures d’enfant et la violence dont nous avons été nous-mêmes victimes refont surface. C’est cette mémoire traumatique qui peut nous pousser à être violents avec nos enfants.

Un autre facteur qui peut mener aux VEO est l’idée qu’il faut “éduquer”(étymologie: “faire sortir de soi”) l’enfant. Ceci part d’une conception erronée de l’enfance : que l’enfant est mauvais… Alors qu’il est bon. Plusieurs expériences (exemple : les expériences menées par Tomasello et Warneken en 2007) démontrent que l’enfant est naturellement empathique et coopérant lorsqu’il est en mesure de le faire. L’empathie est innée, l’empathie se vit! Toutefois, il faut en recevoir pour pouvoir la préserver en grandissant. L’enfant ne fais jamais rien de mal, il expérimente car c’est comme ça qu’il apprend. Ce que les adultes appellent de “bêtises” sont des expériences de l’enfant. Lorsque ces expériences ont un résultat qui ne plaît pas aux adultes, il peut y avoir 3 causes possibles :
1- Une maladresse (exemple : le geste n’est pas encore maîtrisé) ;
2- Une demande d’attention de ses parents car son réservoir affectif est vide ;
3- Une expérience (ce qui est tout à fait normal) visant à vérifier si le résultat obtenu est toujours le même.

Parmi les difficultés le plus souvent évoquées par les jeunes parents, pouvant mener aux veo, on retrouve :
– Manque de sommeil / fatigue / épuisement ;
– Pleurs du bébé / bambin ;
– Manque de soutien du conjoint.e, de l’entourage ;
– Divergence éducative avec le conjoint ;
– Décharge émotionnelle de l’enfant ;
– Les écrans (toutes les infos qui circulent sur le sujet et comment nous gérons l’exposition de nos enfants aux écrans) ;
– Accompagnement des apprentissages ;
– Devoirs scolaires ;
– Colère(s) de l’enfant ;
– Manque de temps pour le couple ;
– Culpabilité ;
– Manque de temps pour soi ;
– Conflits dans la fratrie ;
– Enfants différents (neuro atypiques ou ayant un handicap) ;
– Pression de l’entourage / regard de l’autre.

violence éducative

Image de Rudy et Peter Skitterians de Pixabay

 

4 – Alternatives aux VEO

Il existe une multitude de solutions que nous pouvons mettre en place pour mieux gérer nos propres émotions (nos enfants apprenant par l’imitation, cela leur profitera aussi). Il en est de même pour éviter les situations que nous aurons identifiées comme pouvant déclencher des tempêtes émotionnelles / “crises”. Nous pouvons également découvrir et apprendre comment accompagner nos enfants au mieux.
Il n’existe pas de “remède miracle” pour que tout soit toujours parfait. La perfection n’existe pas et chaque famille rencontre ses propres difficultés. Chaque individu vit des hauts et des bas, car la vie en est faite. Le truc est donc d’être créatif. En effet, comme chaque personne est unique, ainsi que chaque famille, les solutions et alternatives possibles seront propres à chacun.e.

Voici une liste d’idées, que vous pourrez tester pour retrouver une vie familiale plus sereine :
– Lâcher prise
– L’idée de la journée “à l’envers” voir un film, faire un gâteau, et ensuite seulement faire les devoirs!
– Jeu libre (laisser l’enfant choisir et diriger le jeu)
– Faire le clown, bataille de coussins, karaté-chaussettes, danser…
– Sauter sur un matelas (lorsque les enfants ont un trop plein d’énergie ou d’émotions, pour se défouler)
– Demander de l’aide. Passer le relais.
– Se ressourcer (lire, écrire, dessiner, faire du yoga, meditation, gym, etc.)
– Avec les enfants plus grands et ados, essayer de chercher ensemble des solutions aux situations familiales compliquées ou qui génèrent du stress. Faire des compromis qui conviennent à tout le monde.
– Faire une ballade dans la nature
– Faire du shopping avec ses ados

Pour des astuces précises pour apaiser un bébé ou un bambin, je vous invite à consulter cet article.

Ce qui peut beaucoup aider à changer notre vision et notre posture vis-à-vis de l’enfant est de prendre en compte les découvertes des neurosciences concernant l’immaturité du cerveau pendant l’enfance. De savoir que l’enfant fait toujours de son mieux, que les crises sont dues à l’immaturité du cerveau supérieur. La peur bloque le cerveau supérieur et empêche son bon développement. Lorsque l’on crie sur un enfant ou usons de quelconque violence, nous lui faisons peur et donc empêchons le bon développement de son cerveau. L’engrais pour développer les fonctions cognitives est la bienveillance. Quand on est bienveillant envers l’enfant,cela promeut la sécrétion d’ocytocine, une hormone aux nombreux bienfaits.
Une autre astuce pour garder son calme est de savoir que les enfants ne “déchargent” que sur la figure d’attachement principale. Vous avez surement souvent entendu: “Avec moi ça se passe bien…” de la part des grands parents, maîtres et maîtresses et même de la part du conjoint. Ce n’est en fait pas le cas, car en fait l’enfant “charge” pendant la journée toute une série d’émotions, il est sous tension, ne se sent pas assez sécure pour décharger… L’enfant a besoin de se sentir sécure pour pouvoir être lui même et évacuer les tensions cumulées dans la journée. Cela explique pourquoi il/elle commence à pleurer dès que vous allez le chercher à la crèche, chez la nounou, etc. Cela veut dire qu’il se sent bien avec vous et vous fait confiance et a besoin que vous l’accompagniez dans ses émotions.

Il est primordial de souligner l’importance d’être bienveillant envers soi-même. En effet, nous ne pouvons nous occuper des autres que si nous allons bien. Nous ne pouvons donner ce que nous n’avons pas. Nous vous conseillons donc, de vous accueillir dans vos ressentis, émotions et expériences, en gardant en tête que vous êtes humain. C’est normal de traverser des périodes plus difficiles, d’avoir des doutes et de ne pas parvenir à tout gérer lorsque nous sommes épuisé.es. Lorsqu’on décide de s’améliorer en tant que parent, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à nos enfants. Cependant personne ne peut changer ses habitudes du jour au lendemain. C’est pourquoi il est important d’y aller petit à petit, pas à pas, changeant une petite chose à la fois. Le danger de vouloir tout changer tout de suite est de, lorsqu’on se retrouve face à une difficulté, retomber dans des violences encore plus fortes dû à la frustration et à une fausse sensation que “ça ne marche pas”. Donc, soyez indulgent.e.s avec vous-mêmes et faites de votre mieux chaque jour.

Jeu libre - enfants heureux qui jouent

Image de Free-Photos de pixabay

 

5 – Ressources

Si vous voulez parler à quelqu’un, si vous rencontrez des difficultés ou simplement si vous avez envie de vous informer d’avantage, voici quelques liens qui vous seront d’une grande utilité :

  1. Hotline SOS parentalité : 09 86 87 32 62
  2. Le site www.parentalitecreative.com
  3. Brochure sur les colères (à télécharger gratuitement) :
    http://data.over-blog-kiwi.com/1/05/26/48/20180307/ob_ba74ba_brochure-anti-petage-de-plombs.pdf
  4. Numéro PEPS spécial confinement gratuit : http://www.cdumonteilkremer.com/2020/03/un-numero-de-peps-gratuit-special-confinement.html?fbclid=IwAR0MuWC3RBp_IGZWlBsVdbKoSobD8b-pUsr5PFJAQ9hqFZ12DzOhU5U9Y_4
  5. Magazine Grandir Autrement : https://grandirautrement.com
  6. Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) : https://www.oveo.org/
  7. Livres : “La fessée – Questions sur la violence éducative” et “Oui, la nature humaine est bonne!” de Olivier Maurel.
  8. Livre : “C’est pour ton bien : Racines de la violence dans l’éducation de l’enfant” de Alice Miller.
  9. Livre : “Les mots sont des fenêtres” de Marshall B. Rosenberg
  10. Livre : “Parents efficaces” de Thomas Gordon.
  11. Livre : “Aimer nos enfants inconditionnellement” de Alfie Kohn.
  12. Livre : “J’ai tout essayé” d’Isabelle Filliozat.
  13. Livres : “Une nouvelle autorité sans punition ni fessée”, “Poser des limites à son enfant et le respecter” et “Élever son enfant autrement” de Catherine Dumonteil-Kremer.
  14. Livre : “Pour une enfance heureuse” de Catherine Gueguen.

 

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